« Quand on parle d’Aix, on parle des avocats » comme le dit Me Ahmed-Chérif Hamdi. D’une tradition judiciaire très ancrée, la ville d’Aix en Provence abrite la 2e Cour d’appel de France qui traite chaque année 10% des affaires nationales. La faculté de droit de son université est réputée et quasiment l’ensemble des avocats du barreau y ont été formés.
Être avocat à Aix en Provence
Exercer le métier d’avocat à Aix en Provence, c’est pratiquer sa fonction dans une cité judiciaire mais également dans une ville d’art et de culture, ouverte sur le monde et où cohabitent en parfaite harmonie un capital historique préservé et une ville moderne. Aix a su conjuguer les différentes époques et les différentes cultures : à dimension humaine, elle abrite plusieurs communautés et s’est ouverte sur le monde. Il y règne une harmonie entre conservation du patrimoine et modernité urbaine.
C’est une ville qui abrite un nombre important de juridictions ; d’où le choix de beaucoup d’avocats de s’y installer. Bien sûr, quelques fortes têtes prétendent que «la vie de barreau se trouve davantage à Marseille» mais Aix-en-Provence est un village qui permet de maintenir aisément le sentiment de communauté et l’esprit de corps.
Est-ce plus avantageux ?
Actuellement avec la crise, on note une expansion en direction de la province ; 3 920 avocats (dont 1 806 avocates) exercent à la Cour d’appel d’Aix en Provence. Après des années d’un parisianisme poussé (la moitié des avocats de France exercent à Paris), les esprits changent pour s’accommoder à une économie en mouvance. Aix en Provence est une direction rêvée pour les jeunes avocats d’avoir des opportunités et les cabinets de s’ouvrir un peu plus en province.
Donc, si on n’est pas à la recherche d’opérations d’envergures internationales, on peut trouver une meilleure qualité de vie en province et se faire probablement un nom et une clientèle plus rapidement.
Hormis pour le droit des affaires, il est plus raisonnable d’éviter le barreau de Paris qui est surchargé. A Aix, il y a une possibilité d’exercer sur des domaines divers tels que le droit de la vigne et du vin, les coopératives agricoles, les particuliers et les entreprises.